Rallye Aïcha des gazelles

Publié le par nawel

Le Rallye Aïcha des gazelles du Maroc n’est pas de la poudre aux yeux…

à la suite de l’article d’Émeline Creuse, paru dans la page Libres Échanges du 4 juin, intitulé Les gazelles, le sable et la poudre aux yeux, Dominique Serra, fondatrice et présidente du Rallye des gazelles a demandé un droit de réponse.


 Dans ce billet accusateur, la jeune correspondante qui revenait d’un séjour dans le désert marocain se montrait indignée d’avoir découvert sur son passage des tas d’ordures laissés à l’abandon.

Sur ce point, je ne peux que la rejoindre, mais là où je m’indigne à mon tour c’est lorsque la jeune femme accuse les gazelles d’avoir laissé sur leur passage ces déchets alors que le rallye s’est terminé il y a plus de deux mois.

Le désert du sud marocain est l’un des plus touristiques qui soit, surtout en cette période avril-mai où les températures sont encore clémentes. Comment donc accuser sans avoir vérifié ?

C’est, je pense, un principe journalistique de base. En outre, comme le note très justement Émeline Creuse, les gazelles signent une charte de bonne conduite environnementale et s’engagent ainsi à nos côtés pour la protection de l’environnement.

Le Rallye Aïcha des gazelles est en effet le premier rallye-raid à s’inscrire dans une démarche environnementale et citoyenne. Pour commencer, la vitesse n’est pas un critère de classement du rallye, les émissions de CO2 restent donc limitées par rapport aux rallyes classiques. En outre, depuis trois ans, le rallye réalise un bilan environnemental pour réduire ses émissions de CO2 qui sont compensées auprès de l’association de Yann Arthus-Bertrand, Action carbone.

Nous nous efforçons également de réduire au minimum nos impacts en matière de consommation d’eau, de déchets et d’énergie. Le respect de l’environnement s’inscrit donc dans des actions concrètes, il n’est pas un vain mot ou de la poudre aux yeux.


Je voudrais maintenant revenir sur l’appréciation portée sur les participantes qui ne seraient là que pour satisfaire leur propre publicité et, je cite, "répondre aux attentes du monde moderne". Non, ces femmes de tous âges et de toutes catégories sociales ne sont pas là pour satisfaire un désir égotiste mais pour revenir à l’essentiel tout simplement, vivre une aventure humaine où elles se confrontent à elles-mêmes mais aussi aux autres, car le rallye, c’est aussi une histoire de solidarité entre femmes.

Enfin, depuis vingt ans, ces mêmes femmes n’ont cessé de s’engager pour le Maroc. De ces initiatives est née une association, Coeur de gazelles, qui, en partenariat avec le gouvernement marocain et notamment le ministère du Développement social, de la Famille et de la Solidarité, oeuvre dans trois domaines spécifiques : le médical avec l’accès aux soins pour les populations des régions reculées du Maroc (4 582 consultations médicales en 2009), l’aide à la scolarisation d’enfants, l’aide à un orphelinat pour des enfants de zéro à six ans. Non, le Rallye Aïcha des gazelles n’est pas de la poudre aux yeux ! »

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